Des analyses chimiques ont montré qu’aujourd’hui la marijuana de production suisse est jusqu’à 10 fois plus forte qu’au début des années 1990.
Un joint ne contient qu’environ 20 millièmes de gramme de THC. En fumant ce joint, une proportion de THC non déterminée est inhalée et une fraction de ce THC inhalé arrive au cerveau via le sang. C’est là qu’il développe son effet psychotrope. L’espace et le temps se distordent, le sentiment particulier d’une présence dans l’ici et maintenant, renforcée par un manque de mémoire aigu, s’installe.
Werner Bernhard, toxicologue à Berne (IRM Bern), constate qu’au cours de l’année 2003, presque 50% des 800 échantillons d’urine de conductrices et de conducteurs contenaient du cannabis.